Diane Keaton (1946-2025)

Annie Hall, c’était elle. L’archétype de la femme intellectuelle, émancipée, indépendante. Un rôle qui lui a valu l’oscar de la meilleure actrice en 1978 et qui reste aujourd’hui celui qui vient à l’esprit quand on évoque le nom de Diane Keaton.

Ce n’est pourtant pas avec ce film qu’elle a débuté sa relation complice avec le réalisateur Woody Allen pour qui elle a tourné dans de nombreux films jusqu’en 1993 et le délicieux Meurtre mystérieux à Manhattan.
Avant cela, elle avait été l’épouse de Michael Corleone dans Le Parrain, de Francis Ford Coppola qui lui offrit son premier grand rôle dans cette trilogie, autre sommet du cinéma.

Parmi les rôles marquants interprétés par Diane Keaton, il y a bien sûr ceux créés par Woody Allen, en particulier dans Intérieur et Manhattan. Mais il faut en noter aussi un certain nombre dans des films certes aux qualités inégales, mais pour lesquels elle a su s’investir avec talent au fil des décennies.

Il y a celui de Theresa dans A la recherche de Mister Goodbar, de Richard Brooks (1977), de Louise Bryant, dans Reds (Warren Beatty, 1981), de Kate Soffel dans Mrs. Soffel (Gillian Armstrong, 1984), de J. C. Wiatt (Baby Boom, 1987), de Bessie dans Simples Secrets (Jerry Zaks, 1996), de Annie Paradis dans Le club des ex (Hugh Wilson, 1996), de Erica Barry dans Tout peut arriver (Nancy Meyers, 2003).

Et l’on retiendra en particulier pour la fin de sa carrière, son interprétation en 2018 de Diane dans Le Book Club de Bill Holderman. Elle y discute de livres en compagnie de Jane Fonda, Candice Bergen et Mary Steenbugen. Ses quatre amies de longue date s’émerveillent de leur expérience que leur procure la découverte de Cinquante nuances de Grey. Leur quotidien s’en retrouve changé.

En parallèle de sa carrière d’actrice, Diane Keaton a également été réalisatrice, productrice écrivaine et éditrice.
 

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