Embarquons dans la Belle ville, du nom du deuxième album d'Alexis HK, celui qui l'a révélé au grand public. Sur ce disque, le chanteur nous invite à plonger dans sa psyché délirante, entre des histoires loufoques de nain volant, de catcheur poète ou de cycliste en manque de virilité. La voix claire et chaude du conteur est soutenue par une guitare parfois bluesy, un accordéon et des arrangements légers, qui laissent la voix d'Alexis HK résonner franchement, comme tout disque de chanson qui se respecte. Fantaisiste et joyeuse, drôle et engagée, la verve du troubadour trouve ici un écho rafraîchissant, et même plus de vingt ans après, sonne tout à fait contemporain. Son incitation à l'ébriété pour un monde plus esthétique me force toutefois à rappeler que l'alcool est à consommer avec modération, et que certains abus sont punis par la loi : C'que t'es belle quand j'ai bu, je regrette de n'avoir pas fait d'autres abus tellement t'es belle quand je bois.

Mes morceaux préférés : C'que t'es belle, Gaspard, Mitch.

David