Résumé
En étudiant des échantillons de sol récoltés à proximité des métropoles, Henrik avait suivi la progression de la catastrophe. La bactérie, aussi petite qu'utile, était anéantie en périphérie des usines. De sorte que, si des matières en décomposition se retrouvaient dans le sol, elles ne pouvaient plus être transformées en matière vivante. Les plantes et les animaux souffraient de la faim à leur tour. Seuls les humains, dans leurs tours, dans leurs habitats approvisionnés en air purifié, avec leurs aliments artificiels, pouvaient surmonter cela et y survivre. Eux seuls. Une redécouverte exceptionnelle ! Ecrit en 1920 par une scientifique allemande et resté inédit en France, Les Ames de feu prévoyait déjà la catastrophe climatique actuelle. Sidérant de clairvoyance et d'anticipation, un roman surprenant sur un sujet brillant : la destruction de l'environnement et les dangers qui en résultent pour l'homme.
Notre avis
"L'humain est un organisme qui, comme n'importe quel être vivant, doit s'adapter à son environnement naturel pour vivre. S'il perd cette faculté d'adaptation, il s'éteint. Et même s'il s'agit d'une sagesse issue du XXe siècle à laquelle plus personne ne croit, elle reste valable aujourd'hui ! Et le restera à jamais".
Ecrit par une scientifique, botaniste, ce roman, jamais traduit, est une sacrée découverte, et se lit d'une traite, aisément, car il prophétise déjà avec une acuité digne des plus grands visionnaires la destruction de l'humanité par les excès de l'homme et les dérives technologiques qu'ils induisent.
L'autrice y décrit l'effondrement écologique, la raréfaction des ressources, l'émergence d'espèces mutantes... Famines inexistantes, beau temps permanent, cette utopie se craquèle... et la clairvoyance de l'autrice est surprenante d'actualité.