Only God Was Above Us

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Lien vers l'oeuvre

Résumé

Largement inspiré par New York et enregistré à travers le monde entier (NY, LA, Londres, Tokyo), ce nouvel opus "Only god was above us" est, selon le chanteur Ezra Koenig, sa propre version de « Dark side of the moon rencontrant Paul's boutique ». Il a été produit par Ezra Koenig et Ariel Rechtshaid. L'album est à la fois aussi direct et complexe que tout ce que le groupe a sorti jusqu'alors, aussi beau et mélodique que jamais, et montre Vampire Weekend à son meilleur. Le titre est tiré directement de la pochette de l'album, qui est une photo prise par le photographe Steven Siegel dans un métro fantôme du New Jersey en 1988.

Notre avis

Cinq ans de réflexion pour aboutir à un grand disque, ça valait le coup d’attendre. Mêlant rock et hip-hop, facture ancienne et moderne, Only God was above Us se révèle d’une incroyable richesse. Le soin apporté à la production de ce nouvel opus est prodigieux. Épaulé par Ariel Rechtshaid, le groupe nous sert un cocktail raffiné de sonorités, invitant les instruments à exprimer leur originalité pour aboutir à des orchestrations luxuriantes.
A commencer par son titre d’ouverture en perpétuelle évolution, conviant manière de Beatles, pop énergisante des débuts du groupe New-yorkais et cordes cinématographiques. Comme on le constate dans cette introduction, l’enthousiasme communicatif datant de l’album fondateur de 2008 est bel et bien présent et ressurgit pleinement dans les titres Classical et Gen-X Cops.
Mais que l’on ne s’y méprenne pas, la tonalité d’ensemble est mélancolique. Capricorne est une ballade qui se pare du charme de l’ancien pour raconter le désarroi du passage à l’âge adulte quand Gen-X Cops rappelle l’héritage désastreux laissé aux générations futures.
Parmi les nombreuses perles qui peuplent l’album, on délivrera une mention spéciale à Connect, titre baroque particulièrement inventif. On s’émerveillera à l’écoute de The Surfer et Mary Boone, chansons bien différentes et ancrées dans la culture New-yorkaise. Puis, nous plongerons dans le final plein d’espoir désespéré, incarné par une chanson fleuve délicieusement entêtante.
Un groupe toujours aussi inspiré qui sait se réinventer sans perdre son identité.