Voile vers Byzance

Silverberg, Robert (1935-....)
Public :
Adultes
Lien vers l'oeuvre

Résumé

La Terre, d'ici trois mille ans. Si le monde est dépeuplé, les ultimes représentants de l'humanité, immortels, vivent dans l'oisiveté, partageant leur quotidien entre visites de cités légendaires recréées de toutes pièces et fêtes fastueuses débridées. Un monde aux moeurs étranges et libres que découvre Charles Phillips, natif du New York de 1984, projeté dans ce futur radicalement autre pour des raisons qui lui échappent. Il y rencontre Gioia, sa guide, et bientôt sa compagne, avec qui il navigue d'Alexandrie à Xi'an en passant par Asgard. Vive et magnifique Gioia, qui tait le plus terrible des secrets dans cette société hédoniste où, pour tromper les errances d'une vie sans fin, on rebâtit les civilisations, passées comme mythiques, avant de les faire retourner au néant. Or, Charles, lui, l'enfant du XXe siècle, n'a rien oublié de ce que signifie la fin...

Notre avis

Né en 1984, Charles Philips se retrouve - il ne sait ni comment ni pourquoi - dans un futur lointain sur une Terre qui a profondément changé. Les êtres humains sont beaucoup moins nombreux. Ils vivent dans l'opulence et l'oisiveté. Ces citoyens festoient à leur guise, passent d'une cité à l'autre, en détruisent certaines pour en créer d'autres. Une règle existe et à laquelle on ne peut déroger : il ne peut exister plus de cinq cités en même temps.

Ce Voile vers Byzance  est selon  Don Wollheim Nouvelle fenêtre"un futur classique". Il a raison. Ce roman n'a pas vieilli. Le monde créé par Robert Silverberg est toujours vertigineux et émouvant. La relation entre Philips et sa compagne Gioia y est pour beaucoup.