Coup de cœur pour l'été


Au nom du père

Kvensler, Ulf (1968-....)
"Un roman noir puissant et habile, dont la tension vous prendra à la gorge". Journal du Soir, Suède Isak n'aurait jamais imaginé revoir son père. Il avait six ans quand ce dernier l'a abandonné, après l'incendie qui a coûté la vie à sa mère et à sa petite soeur. Pourtant, près de deux décennies plus tard, il refait surface dans sa vie. Atteint d'un cancer incurable, il souhaite renouer avec son fils avant de mourir. Isak accepte de se rendre sur Gotland, l'île isolée au large de la Suède, où vit son père. Il ne se doute pas que la demeure "Ajkershorn" va être le décor d'un redoutable duel psychologique, où la frontière entre réalité et cauchemar s'estompe - un jeu de vie et de mort.

Code Ardant

Nantel, Marge (1981-....)
Dans un futur proche, notre civilisation n'est plus que l'ombre d'elle-même. De la technologie ne subsistent que des vestiges précieusement conservés par des villes fortes surprotégées. Quand la Forteresse d'Albi tombe, une équipe de convoyeurs recueille l'unique survivant : un garçon étrange, super entraîné, sans aucune conscience de lui-même, censé retrouver le mystérieux Prieur, qui cristallise toutes les convoitises de cette partie du monde. Démarre alors pour eux un road trip survolté, hérissé de flingues et de carrosseries chauffées à blanc. Seuls leur talent à passer entre les balles et leur indéfectible amitié peuvent les conduire au bout de la route. Mais que cache le Prieur ? L'humanité apprendra-t-elle de ses erreurs ?

Débâcle

Manook, Ian (1949-....)
Balitsky Point, 1991. Boris Eltsine vient de dissoudre l'Union soviétique et le Parti communiste dont tout dépendait : salaires, pensions, carburant, munitions... L'hélico qui ravitaille tous les six mois ce comptoir isolé de Sibérie se pose à vide. Seul en descend un homme, ex-agent du KGB, à la recherche d'un ermite, survivant du goulag. Dans ce pays âpre et grandiose commence alors une traque machiavélique pendant laquelle ni les bêtes sauvages, ni les incendies, ni les fous de Dieu, ni les tortionnaires n'entameront la détermination du chasseur et de sa proie.

Flint Kill Creek : Histoires mystérieuses à suspense

Oates, Joyce Carol (1938-....)
Au travers de douze nouvelles, toutes plus troublantes les unes que les autres, Joyce Carol Oates explore rêves et réalités. Dans "Flint Kill Creek" une jeune femme tombe amoureuse d'un étudiant impénétrable. Cette relation étrange et malsaine la mènera sur les rives d'un ruisseau tumultueux tandis que le couple s'engage dans une excursion solitaire. Venue pour une simple prise de sang, une femme d'âge mûr se voit offrir un verre par le mystérieux laborantin qui a pris soin d'elle ("Le laborantin"). Une veuve dort d'un sommeil de plomb dans son manoir, rêvant au mercenaire commandité par la famille de son défunt mari pour la tuer ("L'héritière. Le mercenaire"). Une autre, remariée, lutte avec ses rêves horrifiques de sangsues et la possible hostilité de son nouvel époux ("Amours tardives"). Un chercheur surmené oublie son bébé on ne sait où ("Jour de semaine"). Ou encore un homme, obsédé par une date cruciale non identifiée, marquée de trois astérisques dans son calendrier, plonge dans son passé (""). Du suspense, des personnages tourmentés face h des situations d'extrême vulnérabilité et des dénouements toujours inattendus : du grand Joyce Carol Oates.

Je ne bouge pas d'ici

Buzarovska, Rumena
"Expat'" installés dans les Balkans et Macédoniens en exil se croisent dans l'entrelacs de ces histoires, qui toutes mettent en scène des moments de séparation, de découverte ou de retrouvailles avec un lieu. Que ce soit volontairement ou contre leur gré, les personnages de ces nouvelles quittent une terre pour tenter d'en trouver une autre, qui serait plus accueillante. Hélas pour eux - mais heureusement pour nous -, il n'en est rien, et ces déplacements sont l'occasion d'une étude acérée, qui va du désopilant au tragique, des conséquences personnelles et politiques de ces exils contraints ou fantasmés. Après le succès de Mon cher mari (Gallimard, 2022), le talent de Rumena Buzarovska se déploie de nouveau dans cette mosaïque de voyages et de déracinements.

L'âge fragile

Di Pietrantonio, Donatella (1963-....)
Lucia n'a jamais quitté son village des Abruzzes. Pourtant, trente ans plus tôt, elle y a été témoin d'un crime terrible. Aujourd'hui, sa fille Amanda, partie étudier à Milan, est de retour auprès d'elle. Mais la jeune femme ne quitte pas sa chambre et s'enferme dans un silence inquiétant. Impuissante face à la détresse d'Amanda, Lucia est soudain confrontée à ses souvenirs douloureux : le drame qu'elle a tout fait pour oublier resurgit...

La Pommeraie

Heller, Peter (1959-....)
Frith a six ans quand sa mère Hayley, professeure et traductrice de poésie chinoise, décide de plaquer sa carrière universitaire pour venir s'installer dans une cabane rustique au pied des montagnes du Vermont et s'inventer une vie libre et belle. Ce retour à la terre est rude, mais toutes deux subsistent grâce à la pommeraie qui flanque leur terrain et au sirop d'érable qu'elles produisent. Scolarisée à domicile, l'intrépide Frith s'imagine reine de leur paradis sauvage, ignorant tout des peines et des regrets qui ont poussé Hayley à se réfugier ici. Saison après saison, mère et fille vivent en autarcie, affrontant "le monde et ses déceptions main dans la main", jusqu'au jour où Rose, une artiste locale, frappe à leur porte et bouleverse leur existence. Près de trente ans plus tard, Frith se remémore les jours heureux d'avant les tragédies et revisite sa relation fusionnelle avec Hayley à travers les sublimes poèmes qu'elle lui a légués. L'auteur de "La Rivière" signe un roman tout en pudeur et délicatesse sur les pertes de l'enfance, les amitiés indéfectibles et la force inébranlable de l'amour entre mère et fille.

La mère des palmiers

Marashi, Nasim
Sur une route du sud de l'Iran, Rassoul roule vers Dar-ot-Tale'e dans l'espoir de regagner le coeur de sa femme et de sauver ce qui reste de sa famille. Il emmène avec lui Mahziar, le fils-providence qui lui a fait retrouver sa joie de vivre... mais que Naval n'a jamais su aimer. Dans ce village au milieu des marais, les femmes, vieilles et jeunes, rescapées de la guerre Iran-Irak, sont les gardiennes de la mémoire des morts. Rassoul est accueilli avec une étonnante gentillesse, mais Naval n'est plus la femme qu'il a connue. Comprendra-t-il enfin le drame qui l'a menée au bord de la folie ? Tous deux racontent les seize dernières années - les joies et les drames d'une famille ébranlée par l'Histoire. Après L'automne est la dernière saison, Nasim Marashi évoque l'Iran d'après-guerre, croisant l'intime et le réel avec une infinie sensibilité.

La veuve

Chapron, Glen (1982-....)
Je sais exactement où vous en êtes. Vous vous dites que c'est la fin de tout. Le veuvage n'est pas un choix c'est la vie qui vous l'impose. Etre seule est un fardeau.

La ville au plafond de verre

Delplancq, Romain
Korost bouillonne. Dans la capitale économique de l'ancien empire des Trois-Terres déjà noircie par la fumée de ses verreries, on sent désormais la poudre des arquebuses. Ses rues regorgent de blessés de guerre et de réfugiés. La cité crépite de tension entre ses très nombreux et très pauvres verriers et les riches et savants forgiers, propriétaires de l'arnoire - le mystérieux métal capable de transformer les rayons du soleil en énergie. L'alliage de leurs sciences a bâti la renommée de Korost ; leur rivalité préfigure son explosion. Dans ce chaudron vivent Enik l'institutrice, Istven le jeune orphelin, et Katlik, la soeur éplorée. Trois vies, trois destins emmêlés dans l'échevau de fils tissés par les jeux de pouvoir de la ville. Trois mèches allumées qui, peut-être, transformeront la poudrière en bombe.

Le grand tout

Mak-Bouchard, Olivier
San Francisco de nos jours, quelque part entre Hong Kong et Mexico. Un bibliothécaire de Berkeley, veuf et un poil bougon, voit sa vie et celle de son chat sourd déstabilisées par l'arrivée d'une nouvelle colocataire. June est une jeune étudiante pleine de projets mais aussi d'histoires. Son héritage inopiné d'un sabre japonais va amener tout ce petit monde dans une quête imprévue, où chacun va devoir se confronter à ce qu'il aspire. L'auteur quitte ici la Provence de son 1er roman (Le dit du Mistral, 2020) pour nous offrir une fable américaine sur la solitude et le surgissement du merveilleux dans le quotidien.

Le pion

Cerda, Paco (1985-....)
Structurée par les 77 mouvements de la partie Fischer - Pomar, se trame au fil de cette confrontation une histoire à la forme originale offrant une réflexion quant à l'engagement personnel et, plus largement, sur la façon dont les deux joueurs ont été instrumentalisés par leurs gouvernements respectifs. Aux portraits des deux joueurs d'échec s'ajoutent ceux de nombreux autres "pions" voués à une cause politique durant cette année de turbulence où, lors de la Crise des missiles de Cuba, la guerre nucléaire a failli éclater. Ainsi, communistes, maquisards, ouvriers, socialistes, membres de l'ETA, chrétiens, républicains, étudiants, phalangistes, Afro-Américains, pacifistes, indigènes, militants antinucléaires, gauchistes ou militaires à l'obéissance aveugle... jalonnent ce texte comme autant de "mythes" fabriqués et utilisés à des fins politiques, des personnes sacrifiées et payant le prix fort ; celui de la mort, de la prison, de l'exil ou de la solitude.

Les filles de la famille Stranger

Vermette, Katherena
Margaret, Elsie, Phoenix, Cedar : quatre femmes, mères et filles, issues de la communauté amérindienne du North End, un quartier défavorisé de Winnipeg, Manitoba. Quatre membres d'une même famille, les Stranger, chacune hantée par ses propres démons. Quatre personnages qui cherchent désespérément la lumière. Dans cette fresque poignante, Katherena Vermette immerge le lecteur dans l'univers mouvant d'une lignée de femmes autochtones, dessinant la force de leurs liens, la souffrance héritée du passé et l'espoir de briser enfin la fatalité. Exploration saisissante des problèmes raciaux et sociaux autant que des traumatismes intergénérationnels, Les Filles de la famille Stranger, couronné par le Margaret-Atwood Gibson Prize, confirme le talent d'une voix singulière de la littérature canadienne contemporaine. "Une plongée d'une beauté dévastatrice dans l'histoire de deux sœurs et de leur famille. " Quill & Quire

Les stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques

Levison, Iain (1963-....)
Mille dollars de l'heure. Un tarif qui ne se refuse pas quand on est avocat commis d'office obligé de passer ses journées, dimanches compris, à plancher sur les dossiers attristants de petits malfaiteurs sans envergure. Puis à négocier des peines avec un procureur plus puissant que soi mais tellement moins compétent. Alors Justin Sykes, lassé par ce quotidien déprimant, accepte pour ce tarif de se mettre un soir par semaine au service des filles d'un gentlemen's club et de passer la nuit dans le motel d'en face. Sans trop chercher à comprendre. Parce que, c'est bien connu, les stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques. Les dessous du système judiciaire américain.

Lupita

Roger, Marie-Sabine (1957-....)
Joseph est âgé, il vit avec la petite Lupita dans leur modeste appartement, en compagnie des souvenirs précieux qu'il garde de sa famille, du Prodigieux Petit Théâtre créé par son grand-père, et d'Alba, son grand amour. Tous les jours il arpente les trottoirs, fouille les poubelles à la recherche d'objets abandonnés, de matériaux divers qu'il transforme, dans le secret de sa chambre. Un soir, de retour d'une de ses expéditions, il trouve la fillette de sa voisine assise sur les marches du palier du troisième. La nuit tombe. Il fait froid. A contrecoeur, Joseph lui propose d'attendre sa mère chez lui. Il laisse ainsi entrer dans sa vie ce tendre duo mère-fille, au risque de bouleverser le fragile équilibre de ses jours avec Lupita. D'une écriture sensible et poétique, Marie-Sabine Roger évoque avec une grande beauté une forme d'attachement, hors des liens du sang.

Mon vrai nom est Elisabeth

Yon, Adele (1994-....)
Une chercheuse craignant de devenir folle mène une enquête pour tenter de rompre le silence qui entoure la maladie de son arrière-grand-mère Elisabeth, dite Betsy, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. La narratrice ne dispose, sur cette femme morte avant sa naissance, que de quelques légendes familiales dont les récits fluctuent. Une vieille dame coquette qui aimait nager dans la piscine de la propriété de vacances. Une grand-mère avec une cavité de chaque côté du front qui accusait son petit-fils de la regarder nue à travers les murs. Une maison qui prend feu. Des grossesses non désirées. C'est à peu près tout. Les enfants d'Elisabeth ne parlent jamais de leur mère entre eux et ils n'en parlent pas à leurs enfants qui n'en parlent pas à leurs petits-enfants. "C'était un nom qu'on ne prononçait pas. Maman, c'était un non-sujet.' Mon vrai nom est Elisabeth est un 1er livre à la lisière de différents genres : l'enquête familiale, le récit de soi, le road-trip, l'essai. A travers la voix de la narratrice, les archives et les entretiens, se déploient différentes histoires, celles du poids de l'hérédité, des violences faites aux femmes, de la psychiatrie du XXe siècle, d'une famille nombreuse et bourgeoise renfermant son lot de secrets.

Nous y étions : 18 vétérans racontent heure par heure le D-Day

Cojean, Annick (1957-....)
" Au printemps 1994, alors que se préparait la célébration du 50e anniversaire du Débarquement allié en Normandie, j'ai voulu essayer de rencontrer, au fil de mes reportages pour Le Monde, quelques vétérans du fameux 6 juin 1944. Je ne savais pas encore ce que je ferais de ces entretiens, mais je voulais les voir, les entendre, leur exprimer aussi ma gratitude. C'est étrange pour une journaliste d'avouer un tel sentiment, mais mon histoire y était pour beaucoup. Bien que Bretons d'origine, mes grands-parents, ma mère, ma tante, mes oncles avaient émigré à Caen. C'est là que le 6 juin 1944 les avait surpris, heureux, soulagés, excités, puis effrayés par la violence de l'opération et le bombardement de la ville (et de leur maison), et bientôt sur le chemin de l'exode. Lorsque j'ai commencé à voir des vétérans américains, ils m'ont stupéfiée. Leurs souvenirs étaient d'une précision inouïe, leur envie de témoigner intense. Mes connaissances étaient balbutiantes, alors au restaurant, pour figurer les obstacles dressés par Rommel sur les plages normandes, ils prenaient des fourchettes et des couteaux, des stylos et des bouchons, et je les voyais, fascinée, me raconter Omaha la sanglante ou la prise héroïque de la pointe du Hoc. Après toutes ces rencontres, j'ai proposé au directeur du Monde de raconter le 6 juin 1944, heure par heure, avec les différents acteurs de ce jour historique : les combattants des différentes armées, américaine, canadienne, anglaise, allemande. L'aumônier grande gueule du Commando Kieffer. Un résistant du maquis normand. Le plus jeune correspondant de guerre du D-Day, Charles Lynch, qui m'a bouleversée en racontant comment il avait sauté dans la mer, sous la mitraille, en tenant au-dessus de sa tête, sa machine à écrire et sa cage de pigeons voyageurs. Le speaker de la BBC qui avait la tâche, au petit matin, d'annoncer au monde entier l'opération Overlord... Le journal m'a donné 18 pages, et je n'ai plus pensé qu'à ça. Reconstituer cette journée et donner corps au récit de ces hommes qui, pour la plupart, n'avaient à l'époque qu'une vingtaine d'années et ont vécu en terre normande les heures les plus folles, les plus tragiques de leur vie. 18 interlocuteurs, tous disparus aujourd'hui, 18 récits à la première personne pour revivre le Jour le plus long. " A. C.

Qimmik

Jean, Michel (1953-....)
Dans les années 1960, au Nunavik, la jeune Saullu rencontre Ulaajuk, un mystérieux Inuk du Nord. Fascinée par sa douceur et son insouciance, elle décide de le suivre. Avec l’aide de leurs chiens de traîneaux, les Qimmiit, le jeune couple parcourt le territoire encore sauvage. Leur quotidien est fait de chasse, de pêche, de moments de plénitude et de rencontres mémorables. Ils sont heureux et libres. Mais, plus au sud, les autorités obligent les Inuit à se sédentariser et à se regrouper dans des communautés. Quelques décennies plus tard, Eve Beaulieu, une jeune avocate montréalaise est chargée de défendre Uqittuq Ainalik, un vieil Inuk accusé des meurtres de paisibles retraités. L’homme reste mutique et Eve peine à comprendre ce qui pourrait avoir déclenché une telle folie meurtrière. Cela a-t-il un lien avec le fait que les victimes étaient d’anciens policiers, en poste au Nunavik dans les années 1960 ? Cette recherche de la vérité entraînera la jeune avocate plus loin qu’elle ne l’imaginait, l’obligeant à s’interroger sur ses propres origines.

Que du vent

Ravey, Yves (1953-....)
J'étais plutôt son genre, et elle m'avait dans la peau. Mais pourquoi me demander ça à moi ? Parce que j'étais disponible, malgré mes ennuis ? Parce que j'habitais juste en face, et que Miko, son mari, qui m'invitait souvent à la pêche à la mouche, n'y verrait que du feu ? Je lui ai demandé si c'était parce qu'elle n'avait pas d'autre solution ? Véritablement, Sally ne savait pas dans quoi elle s'embarquait en ma compagnie.

Sauvageries

Deghelt, Frédérique
Taïna est une Indienne des Grandes Caraïbes, chapelet d'îles que "découvrent" les Espagnols en 1492. Mais elle est avant tout une chamane, instruite dès l'enfance, dépositaire des rites et des croyances de son peuple. Amoureuse d'un étranger qui adhère avec passion à l'art de vivre qui la caractérise, elle survivra à l'extermination des siens. Encouragée à écrire par un dominicain clairvoyant, elle racontera les Taïnos, au-delà de la destruction, pour ne jamais laisser s'installer l'oubli. Ce livre est son manuscrit, un roman d'amour et de combats, sensible et percutant.

Toutes les créatures

Butler, Sarah Louise
Hiver 1920, Colombie-Britannique. Tout commence par des traces impossibles dans la neige et la vision d'un étrange bipède, qui ébranlent Aidan Fitzpatrick et le poussent à abandonner le séminaire. Devenu vétérinaire, le jeune homme achète un lopin de terre sur les lieux de son épiphanie, y construit une cabane et y fonde une famille. Il n'aura plus de cesse de percer le mystère qui a bouleversé sa vie. Plus de quatre-vingts ans plus tard, Sandy, sa petite-fille désormais femme, se lance à son tour sur la piste de l'insaisissable créature. Au fil d'une course-poursuite à l'issue incertaine, elle invoque les fantômes du passé : une enfance presque idyllique sous des cieux sauvages aux côtés de son érudit de grand-père, une nature généreuse et omniprésente, deux âmes soeurs qui se trouvent, un amour qui se scelle. Marqué de la griffe de l'invisible, un premier roman initiatique qui célèbre le monde naturel et explore les limites de la connaissance. Une histoire intemporelle d'amour et de foi, qui nous rappelle qu'il s'agit moins de trouver que de chercher ou de s'émerveiller...

Un été 79

Blondel, Jean-Philippe (1964-....)
C'est le dernier été des années 1970. Peut-même le dernier de la famille Royer. Les parents sont sur le point de divorcer. Les deux frères se détestent cordialement. Pourtant, durant ce séjour en village de vacances, rien ne se déroule comme prévu. Il y a le soleil, la piscine, les marches en montagne. De nouvelles amitiés qui se tissent. Et puis ces soirées au sous-sol du bâtiment transformé en discothèque, où tout le monde se déhanche sur le tube disco de l'été, Boogie Wonderland. Le désir, les trahisons et les rêves d'émancipation : tout va se nouer autrement, et chacun en sortira plus libre.

Visqueuse

Caussarieu, Morgane (1987-....)
La capture d'une étrange sirène des marécages, aussi fascinante que monstrueuse, fait basculer la vie d'Arsène. Séquestrée dans une cave, la créature va devoir survivre hors de l'eau, dans le monde impitoyable des hommes. Elle sera l'objet de toutes les convoitises, jusqu'à attirer l'attention d'une nonne-naturaliste.
S'abonner à la selection par :

Pile de livres