Rentrée littéraire d'automne 2025

484 romans en tout. Dont 344 romans français, 140 traductions et 73 premiers romans. Ça y est, la rentrée se profile, l’automne arrive et avec elle les nouveautés réapparaissent sur les tables des librairies et sur les étagères de vos médiathèques. Des grands auteurs font leur retour, attendus de pied ferme par leurs lecteurs, de nouvelles plumes à découvrir. Le cru 2025 promet de belles découvertes et de belles lectures en perspectives ! Parce qu’il faut bien faire des choix, voici les titres qui ont retenu notre attention, en attendant de vous convier à nos pauses lectures automnales.
Et aussi, retrouvez les romans de la rentrée littéraire en livres numériques.
Les grands noms
Que serait une rentrée littéraire sans l’indéboulonnable Amélie Nothomb qui, après avoir parlé des autres membres de sa famille, parle de sa mère dans Tant mieux. Emmanuel Carrère continue son exploration de sa famille avec Kolkhoze. Michel Bussi, dans Les ombres du monde délaisse le polar pour publier un roman historique sur fond de génocide au Rwanda et quête familiale. Laurent Mauvignier explore la maison familiale à la recherche d'une médaille dans La maison vide.
C’est aussi le grand retour de Dan Brown et la huitième aventure de son personnage fétiche Robert Langdon dans Le Secret des secrets. Ken Follett nous entraine quant à lui sur les traces de la construction de Stonehenge dans Le cercle des jours. Joyce Maynard nous ramène 25 ans après Où vivaient les gens heureux avec son lumineux Par où entre la lumière. Après l'immense succès de Son odeur après la pluie, Cédric Sapin-Defour raconte l'accident de parapente de sa compagne dans Où les étoiles tombent.
Et aussi, Natacha Appanah parle de féminicides dans La nuit au cœur; Sorj Chalandon nous raconte son arrivée à Paris à 17 ans dans Le Livre de Kells, Gaelle Nohant et L’homme sous l’orage ; Anne Berest s'intéresse cette fois-ci à sa famille paternelle dans Finistère. Adélaïde de Clermont-Tonnerre fait revivre la figure de Milady dans Je voulais vivre. Agnès Desarthe nous plonge dans l'univers musical dans L’Oreille Absolue. Olivier Adam fait le bilan d'une amitié longue de quarante ans dans Et toute la vie devant nous.
Ceux que les médiathécaires attendent avec impatience
Léonor de Récondo raconte l'exil de sa grand-mère pendant la guerre civile espagnole dans Marcher dans tes pas. Gilles Marchand avec son style décalé, nous raconte les Trente glorieuses dans Les promesses orphelines. Lee Mi-Ye continue son exploration du rêve et de la liberté dans la suite du Le grand magasin des rêves, épisode 2. Anthony Passeron ,après son 1er roman Les enfants endormis, continue l'exploration de sa famille à l'aune des années 80 et du jeu vidéo dans Jacky. Le nouveau roman de Fabrice Caro et les années lycées dans Les derniers jours de l’apesanteur. Zem de Laurent Gaudé, la suite de Chien 51. Paul Harding imagine une société nouvelle dans Cet autre Eden. Franck Bouysse raconte son aïeule dans Entre toutes.
Les premiers romans
C’est aussi l’occasion de découvrir de nouvelles voix littéraires. Rebeka Warrior, dans Toutes les vies, traite du cancer et du parcours d’aidante dans ce premier texte autofictionnel. Ramsès Kefy, dans Quatre jours sans ma mère, aborde la disparition volontaire de sa mère, partie un matin et jamais revenue. Nourrice de Séverine Cressan aborde le thème de la maternité d’un point de vue social. La bonne-mère de Mathilda di Matteo commence déjà à faire beaucoup parler de lui. Rosalind Brown, s'inspirant de Virginia Wolf, livre une réflexion sur l'écriture et la place de la littérature dans Digressions. Garrett Carr, narre les bouleversements vécus par une famille irlandaise à l'arrivée d'un bébé dans Le Garçon venu de la mer.
Et du coté des auteurs étrangers
De belles plumes, qui se font parfois trop rares et qu’on prend plaisir à lire. Outre Ken Follett et Dan Brown chez les anglophones, nous retrouverons avec plaisir la plume anglaise de William Boyd avec Gabriel’s Moon et Jonathan Coe avec Les preuves de mon innocence. Les américains Jesmyn Ward et Nous serons tempête, le lauréat du Pulitzer 2025 Percival Everett et James. L’islandaise Audur Ava Olafsdottir avec DJ Bambi. Et les espagnols Antonio Munoz Molina pour Je ne te verrai pas mourir et Javier Cercas avec Le fou de Dieu au bout du monde.