La librairie des chats noirs

Pulixi, Piergiorgio (1982-....)
Public :
Adultes
Lien vers l'oeuvre

Résumé

Une minute. Pas une seconde de plus. C'est le temps dont dispose la proie d'un assassin sadique pour prendre une terrible décision : choisir entre les deux êtres qui lui sont les plus chers, lequel vivra et lequel mourra. Après plusieurs de ces crimes odieux, la police se décide à faire appel à Marzio Montecristo, le patron d'une petite librairie de Cagliari spécialisée dans le roman policier. Malgré le mauvais caractère de son propriétaire, l'endroit n'est pas dénué de charme. C'est également le quartier général d'un étonnant club de lecture : "les enquêteurs du mardi". Parmi ses membres, il y a Marzio lui-même, mais aussi un prêtre, une femme à la retraite, un vieux dandy et une jeune gothique. Un an plus tôt, cette poignée d'experts du polar a aidé la police à résoudre une affaire particulièrement complexe. Parviendront-ils à élucider ce nouveau mystère ? Avec cette première enquête d'une nouvelle série captivante, Piergiorgio Pulixi rend un vibrant hommage à la littérature policière.

Notre avis

Marzio, ancien professeur de mathématiques réformé après un coup de sang qui lui a valu son poste d'enseignant, s'est reconverti en libraire indépendant et a ouvert La Librairie des chats noirs, spécialisée dans le roman policier. Mauvais commerçant au caractère bien trempé, il semble plus à l’aise lorsqu’il s’agit d’aider ses amis policiers à résoudre leurs enquêtes plutôt qu'à faire vivre sa boutique.

Alors, lorsqu'un tueur sadique pose un dilemme cornélien à ses futures victimes en leur demandant de faire un choix impossible, le club des "polardeux" de Marzio se réunit pour analyser la manière de faire du psychopathe à l’aide de leurs lectures. Christie, Wallace, Poe sont convoqués et deviennent ici de vrais profilers sous le regard perçant ou plutôt le ronronnement de Miss Marple et Poirot.

Entre cosy mystery et thriller, ce roman qui inaugure une nouvelle série dans l’œuvre de l’auteur italien Piergiorgio Pulixi, pousse le lecteur à devoir gérer son ascenseur émotionnel où les moments de tension avec le tueur s’entrecroisent avec ceux du salon confortable et rassurant de la librairie.